Le spectacle est proposé en lien avec l'exposition A fleur de peau, la fabrique des apparences, une manière d’incarner un propos et de mettre à l’épreuve, par la danse, ce que l’exposition met en évidence : la peau comme interface entre soi et le monde.
Un travail associant des résidents de l’EHPAD et des élèves du collège de Daoulas permettra également lors d'ateliers de s’intéresser à l’image de soi et au rapport au corps, une question à la fois sensible et riche tant pour les personnes âgées que les collégiens.
Le ravissement
une danse qui ne saurait, sans se trahir, délaisser et se délester du corps qui consent et se fait le jeu de son écriture. Le corps en est l’âme : ni l’un ni l’autre ne sauraient se dissocier ou s’abandonner au moment même où un état de transport ou de grâce, d’extase ou de bonheur sublime, semble poindre et promettre on ne sait quel ravissement (ravissement dont on peut toujours craindre qu’il soit celui propre à la mort). La danse - ce serait son éthique – veillerait donc à ce que ce corps/âme ne se voit en rien meurtri par un état d’être, celui-ci fût-il qualifié de « sublîme » (et souvent, comme tel, espéré, désiré, désigné comme la vérité absolue d’un art).
Chorégraphe : Daniel Dobbels
Interprète : Carole Quettier
Musique : Stabat Mater, Antonio Vivaldi