LES BRÈVES
Après avoir pressé quelques 500 kg de pommes pour faire déguster le moût tout frais tiré aux visiteurs de la fête d'automne du Manoir de Kernault, Patrice Flammer (coordinateur du parc de Kernault) et André Keravec (jardinier à Kernault) entament les pressées pour la fabrication du cidre de Kernault. Entre 2,5 et 3 tonnes de pommes sont ramassées chaque année, puis elles sont triées, lavées, broyées et enfin pressées dans l'ancien pressoir à vis du manoir. Le moût sera mit en cuves pendant environ 4 ou 5 mois jusqu'à la mise en bouteilles en mars, avril si tout se passe bien. Cette année encore ce seront un vingtaine de variétés qui seront utilisées pour faire chaque pressée. Si l'hiver n'est pas trop doux et la météo clémente, les pommes cette année en quantité nous laissent présager une bonne cuvée 2016 !
A Kernault les pommes on connait bien, c'est une longue histoire ! Dès 1810, un inventaire signale la présence d’un verger à l’arrière du manoir. Plus récemment, en 1992, le Conseil Départemental plante un verger conservatoire de variétés anciennes et locales, puis en 1995 avec le Cidref (Comité Cidricole de Développement et de Recherche Fouesnantais et Finistérien), il créée un verger expérimental de pommiers à cidre, composé d’anciennes variétés de la vallée de l’aven et du belon. Environ 42 variétés comme « Brizh Kannig, Estec’h Rose, Pendu ou Michellig» y sont répertoriées. Depuis maintenant près de 20 ans, ces pommes sont valorisées pour faire le cidre de Kernault.
Après avoir pressé quelques 500 kg de pommes à la Fête d'automne, Patrice Flammer (coordinateur parcs et jardins au Manoir de Kernault) et André Keravec (jardinier) entament les pressées pour la fabrication du cidre. Entre 2,5 et 3 tonnes de pommes sont ramassées chaque année, triées, lavées, broyées et enfin pressées dans l'ancien pressoir à vis du manoir. Le moût est mit en cuves pendant environ 4 ou 5 mois jusqu'à la mise en bouteilles en mars, avril. Cette année encore, une vingtaine de variétés différentes seront utilisées pour faire chaque pressée. Si l'hiver n'est pas trop doux et la météo clémente, les pommes, cette année en quantité, nous laissent présager une bonne cuvée 2016 ! À Kernault les pommes, c'est une longue histoire ! Dès 1810, un inventaire signale la présence d’un verger à l’arrière du manoir. Plus récemment, en 1992, le Conseil Départemental plante un verger conservatoire de variétés anciennes et locales, puis en 1995 avec le Cidref (Comité Cidricole de Développement et de Recherche Fouesnantais et Finistérien), il créée un verger expérimental de pommiers à cidre, composé d’anciennes variétés de la vallée de l’Aven et du Belon. Environ 42 variétés comme Brizh Kannig, Estec’h Rose, Pendu ou Michellig y sont répertoriées. En 2011, Chemins du patrimoine en Finistère continue cette dynamique en créant un nouveau verger qui comprend 108 variétés dont plusieurs nouvelles, retrouvées grâces à différents partenaires. Aujourd’hui, pas moins de 135 variétés sont conservées dans les différents vergers de Kernault. Retrouvez le cidre de Kernault en vente à la boutique du manoir. Cliquez pour découvrir les différentes étapes de la fabrication du cidre en images !
LE CHÂTEAU DE KERJEAN ET LE CENTRE D'ART CONTEMPORAIN PASSERELLE S'ASSOCIENT POUR L'EXPOSITION 2016
En 2016, l’exposition du Château traitera de la religion au 16e siècle, en explorant une problématique passionnante : pourquoi, dans une Europe déchirée entre catholicisme et protestantisme, les débats religieux n’ont quasiment pas de prise en Bretagne ?
Cette Bretagne renaissante, à la fois ouverte au monde et unanimiste, renvoie à certains questionnements de nos sociétés actuelles. Dans cette idée, le Château a choisi d’insérer des œuvres contemporaines au sein de ce parcours historique et s’est rapproché du Centre d’art brestois Passerelle. L’idée ? Construire, avec le conseil d’Etienne Bernard, directeur de Passerelle, un parcours artistique qui vienne en miroir du discours historique porté par Georges Provost, maître de conférences à Rennes.
L’art contemporain, échos de nos doutes, de nos peurs ou de nos certitudes, dialoguera avec les objets anciens pour créer un sens autre, porter un regard inédit sur les hommes de la Renaissance et susciter la réflexion.
En 2016, l’exposition du Château traitera de la religion au 16e siècle, en explorant une problématique passionnante : pourquoi, dans une Europe déchirée entre catholicisme et protestantisme, les débats religieux n’ont quasiment pas de prise en Bretagne ? Cette Bretagne renaissante, à la fois ouverte au monde et unanimiste, renvoie à certains questionnements de nos sociétés actuelles. Dans cette idée, le château a choisi d’insérer des œuvres contemporaines au sein de ce parcours historique et s’est rapproché du Centre d’art brestois Passerelle. L’idée ? Construire, avec le conseil d’Etienne Bernard, directeur de Passerelle, un parcours artistique qui vienne en miroir du discours historique porté par Georges Provost, maître de conférences à Rennes. L’art contemporain, échos de nos doutes, de nos peurs ou de nos certitudes, dialoguera avec les objets anciens pour créer un sens autre, porter un regard inédit sur les hommes de la Renaissance et susciter la réflexion.
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